Etonnante mystique que ce signe du 27, repris en masse par tous les médias depuis l’annonce de la pauvre Amy Winehouse. A cette série conséquente et précieuse de mort précoce (Hendrix, Morrison, Basquiat, Joplin, Cobain), on ajoutera celle de Dash Snow, le jeune et singulier photographe américain, retrouvé, overdosé, dans une chambre d’hôtel de l’East Village en juillet 2009 à New-York.
Ses polaroïds qu’il qualifiait lui même d’« uniques souvenirs de ses nuits », racontent un quotidien de sexe et de drogue dans une lucidité affolante. Fils d’une plus glorieuse famille de collectionneurs du monde, les De Menil, adolescence de bohème entre centre de détention pour mineurs et la rue, cet « enfant de Warhol », comme le qualifia en 2007 le New-York Magazine, n’était inspiré que lorsqu’il était entouré de sa bande d’amis interlopes (Ryan McGinley, Dan Colen, Terence Koh, Carol Bove et Agathe Snow), vite devenus les sujets de son œuvre entre débauche nocturne et réveils hagards en milieu d’après-midi.
Lire :
- Ariel Levy, Chasing Dash Snow, New-York Magazine, 7 janvier 2007
- Sean O’Hagan, The last days of Dash Snow, The Guardian, 20 septembre 2009
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