Laurent Poitrenaux © Frédéric Nauzyciel
Cris, hurlements, bêtises érigées en manifeste dramaturgique, le festival d’Avignon nous en aura donné à voir, de ces errements artistiques, portés par l’immodestie de faiseurs de bruits et d’images sans grand talent. On pourrait encore les soutenir, défendre l’art et l’essai au festival d’Avignon. Et puis, finalement, non, on n’en peut plus de ces spectacles sans queue ni tête, de ces ennuis à répétitions devant ces faux objets de théâtre sans considération pour le geste et la beauté, pour la compréhension et le partage avec le public dont la pire caricature aura été « Au moins j’aurai laissé un beau cadavre » de Vincent Macaigne qui se plaît à réinventer Shakespeare à sa propre et médiocre sauce.
De ce festival d’Avignon, on retiendra la beauté irradiante au petit matin de « Cesena », le spectacle d’Anne Teresa de Keersmaeker, associant les danseurs de la compagnie Rosas aux chanteurs (ars subtilior) de l’Ensemble graindelavoix de Björn Schmelzer et la profondeur maladroite mais tellement entêtante du « Jan Karski (mon nom est une fiction) » d’Arthur Nauzyciel d’après le roman de Yannick Haenel. Le reste, il s’oubliera…
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