Un film détonant, sortant au milieu de l’été, alors qu’on le dirait plutôt d’automne. Mystère de la distribution, sans doute. Au final, ne doutons pas que le film de Katell Quillévéré, prix Jean Vigo, puisse affronter tous les temps, par sa singularité et, partant, sa noirceur. Une jeune fille, un grand-père un pied dans la tombe, mais parfois encore vert, des parents qui se déchirent, un curé tourmenté, un petit gars à la moto et des premiers baisers. Une éducation sentimentale au coeur d’une Bretagne revêche et catholique, autant dire déréglée du côté des hormones et des sentiments, où tout explose pour que se libèrent enfin les sensations, la possibilité de vivre pleinement.
Un poison violent, un film de Katell Quillévéré, avec Lio, Michel Galabru, Thierry Neuvic (1h32). En salles.
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