Il n’est pas sur qu’il faille cavaler dans les salles obscures pour découvrir ces deux comédies explicitement gay, qui dessinent une singulière internationale homo. Un plan B, argentin, qui voit le chevelu Bruno fondre sur son rival en tentant de lui enlever son ex, Laura. Deux frères (dont le romanzo criminale Riccardo Scarmarcio), dans cette charmante petite ville de Lecce, dans les Pouilles italiennes, pris au piège d’une famille de fabricants de pâte, gentiment conservatrice… Il faudra la mort de la mamma par overdose de sucreries pour réunir la famille. Entre temps, on sera passé par une série de scènes au comique lamentable. On se demande bien ce qui a fait se gondoler toute l’Italie, où le film a connu un très grand succès. En Argentine, ce sont d’interminables plans de contemplation, plaqués art et essai, qui ralentiront à souhait une intrigue cousue de fils blancs. Et tout, de part et d’autre de l’Atlantique, finira bien, dans les seules scènes justes et travaillées de ces deux films, où les réalisateurs ne se privent pas pour déshabiller, du petit matin jusqu’au soir, et encore sous la douche ou à la plage, leurs interprètes masculins. Suivez mon regard…
Plan B, un film de Marco Berger (1h43). En salles.
Le premier qui l’a dit, un film de Ferzhan Ozpetek (1h50). En salles.
Le premier qui l’a dit © Pyramide Distribution
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