Vincent Cassel dans « Mesrine » © La petite Reine
Il était étonnant dans « Sur mes lèvres » de Jacques Audiard. Diabolique dans « Les promesses de l’ombre » de David Cronenberg, où il tenait avec une fièvre rare le rôle d’un fils maudit, refoulant une sexualité troublée par un Viggo Mortensen d’exception. Il est proprement hallucinant dans la première partie de la saga « Jacques Mesrine » du réalisateur Jean-François Richet, produit par le volcanique Thomas Langmann. Le film, c’est lui, de bout en bout dans l’évocation de la folie furieuse d’un salopard. On croirait un acteur américain au meilleur de son art, si le film n’avait pas quelques faiblesses de rythme et de réalisation, dues pour beaucoup au refus du réalisateur d’assumer l’étrange poésie que cette cavale sanguinaire et égotique recèle. Mais, ne boudons pas notre plaisir, on attend déjà la suite…
Le site des films « L’instinct de mort » et « L’ennemi public n°1″.
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