C’est une petite galerie du Design District d’Helsinki. On y accède par un petit escalier à la manière des friperies du Lower East Side new-yorkais. A l’intérieur, trois pièces : un bazar de t-shirts et d’objets vintage et deux petites salles d’exposition qui accueillent les photographies de Tuukka Kaila. On y entre par hasard, on en sort enchanté. Est-ce l’influence de Gus van Sant (Paranoïd Park) ou de Larry Clark (Wassup Rockers) qui a donné au photographe l’envie de suivre quelques skatters rencontrés au fil de ses voyages à Hong-Kong, Bratislava ou Bristol ? Le même regard, aussi, pour saisir de jeunes hommes d’aujourd’hui dont on ne connaîtra finalement que le prénom (Luka, Peke). L’un d’entre eux, Killian, porte un t-shirt en manifeste : globe ! Car, comme nul autre, Tuukka Kaila sait aussi photographier ce monde qui, de Shanghaï à Moscou, se métamorphose, puis venir se ressourcer au contact des pins enneigés de sa Finlande natale.
Killian, Funchal, 2007 © Tuukka Kaila
Last days of the Endless summer, Tuukka Kaila.
Myymälä2, Uudenmaankatu 23 F, Helsinki.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.