Retour en France. Dans l’avion, je lis une interview de Daniel Buren dans Le Monde. La polémique sur la restauration (ou la destruction, qui sait ?) des « Deux plateaux », installé près des jardins du Palais Royal et de la Comédie française, sous les fenêtres de la ministre et de son cabinet, autrement appelé « Colonnes de Buren », n’en finit pas. Elle est née d’un déjeuner avec Daniel Buren, chroniqué par Olivier Schmitt en dernière page du « Monde 2 ». Preuve que rien n’est cicatrisé, des hurlements d’origine : ces fameuses colonnes déchaînent encore les passions réactionnaires. Pour s’en convaincre, il suffit de lire le courrier des lecteurs du Figaro. Haro sur les années Lang, les commandes publiques et les dégénérés de l’art contemporain…
Honte surtout à ces gouvernements successifs et autres municipalités incapables de tenir leurs engagements « artistiques ». Pied de nez délicieux, enfin que d’imaginer que l’œuvre de Buren fait désormais partie du patrimoine français et qu’il faut veiller comme pour le Louvre ou la basilique de Saint-Denis à son bon entretien !
Les deux plateaux, Daniel Buren © DR
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